Les utilisateurs ne sont pas encore tombés amoureux de Windows 11, bien que le logiciel de bureautique soit disponible depuis plus d’un an maintenant.
Selon les données recueillies par Statcounter, le taux d’adoption de Windows 11 est encore faible, puisqu’il ne représente que 15,44 % de tous les systèmes Windows.
En revanche, plus de 70 % des utilisateurs utilisent toujours Windows 10, et Windows 7 maintient toujours une base d’utilisateurs dédiés d’un peu moins de 10 % des appareils, bien qu’il ne soit plus officiellement pris en charge par l’entreprise depuis janvier 2020.
Toutes les plateformes considérées
Comme c’est le cas depuis un certain temps, Windows continue de dominer l’espace de bureau par rapport aux autres concurrents, avec près de 80% de parts. L’OS X d’Apple vient ensuite avec 15%, et le logiciel libre Linux avec un peu moins de 3%.
Cependant, une image différente est révélée lorsqu’on prend en compte les systèmes d’exploitation sur toutes les plateformes, y compris les appareils mobiles. Dans ce cas, le système d’exploitation Android de Google arrive en tête avec une part de marché de plus de 40%, suivi de Windows à environ 30% et d’iOS à un peu moins de 20%. OS X et Linux tombent ensuite à environ 6% et 1% respectivement.
Windows 11 a été décrit par Microsoft comme étant plus sécurisé que les itérations précédentes de son système d’exploitation phare, notamment en exigeant que les ordinateurs soient équipés de puces Trusted Platform Module (TPM) 2.0, qui effectuent des processus cryptographiques et présentent des mécanismes physiques liés à la sécurité.
Cependant, cette exigence et d’autres exigences strictes expliquent en partie la lenteur de l’adoption de Windows 11. Seuls les processeurs les plus récents sont compatibles avec le nouveau système d’exploitation – et le logiciel de gestion informatique Lansweeper a récemment constaté que plus de 11 millions de PC répartis dans 60 000 organisations n’avaient pas les bons processeurs pour l’installer.
Les entreprises ne sont généralement pas pressées de passer à un nouveau système d’exploitation, et attendent souvent 18 mois après la sortie de celui-ci pour acheter du nouveau matériel. Avec le climat économique actuel, il y a encore moins d’incitation à raccourcir ce délai, dans la mesure où Windows 10 continue de rester aussi compétent qu’il l’est actuellement.